Antoine de Courcelle, en charge du droit d’asile à la CIMADE, détaille au micro d’Eugénie Barbezat, les pratiques illégales de l’état français en matière de droit d’Asile : plusieurs associations, présentes auprès des personnes qui sollicitent la protection de la France, constatent au quotidien que la situation juridique des demandeurs d’asile en Ile-de-France et leurs conditions de vie se détériorent considérablement. Elles ont donc décidé de dresser un état des lieux de ces atteintes graves au droit d’asile dans sept des huit services des préfectures d’Ile de France, de dénoncer les pratiques illégales et de saisir la justice.
Le constat est accablant
Le droit d’asile est entravé et les droits fondamentaux des demandeurs d’asile ne sont pas respectés. Ils ne sont pas ou mal informés de leurs droits et obligations. L’accès à la procédure d’asile elle-même est rendue très difficile. Des restrictions excessives sont portées au droit de séjourner en France durant l’examen de la demande d’asile. Toutes ces pratiques illégales ne font qu’accroître la précarité des demandeurs d’asile et les dissuadent de demander la protection de la France. L’accès à la procédure d’asile doit être simplifié avec pour seul objectif celui de protéger les demandeurs d’asile.
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Violations du droit d’asile : Les préfets d’Ile-de-France au banc des accusés
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